J’aime ce métier parce qu’il est très polyvalent. J’accueille des personnes, je leur fais visiter les lieux. C’est l’aspect touristique. Mais il y a également un aspect commercial : si nous accueillons, la finalité est de vendre des bouteilles. Je gère donc les relations avec les fournisseurs, je négocie les tarifs, je gère le réassort et les stocks… bref tout ce qui touche à la gestion d’une boutique de vente.
Responsable d’accueil oenotouristique demande beaucoup de disponibilité. Les périodes de pointe de travail correspondent au moment où la France est en vacances. Il faut avoir cela en tête parce qu’évidement on est parfois un peu en décalage avec les personnes qui nous entourent dans notre vie personnelle.
A la fin de mon BTS tourisme, je savais que je souhaitais travailler dans le tourisme du vin. Aussi, j’ai envoyé mon CV à toutes les Maisons de Bulles de Saumur. C’était en 2001. A ce moment-là, la Cave Louis de Grenelle était en train de repenser son caveau pour en faire un bâtiment d’accueil adapté. La Maison recherchait quelqu’un pour s’occuper de l’accueil et m’a embauché. En 2007, j’ai pu évoluer et devenir responsable du service, ce qui m’a permis d’étendre mes compétences au management.
J’ai fait un BTS Tourisme à Tours à la fin des années 1990. A cette époque-là, il n’existait pas de formation orientée spécifiquement sur l’oenotourisme. Je ne devrais pas le dire, mais j’utilise au final très peu de compétences acquises dans le cadre de ce BTS. Sauf une : les langues. Pour exercer ce métier, l’anglais est impératif.
Un mot-clé : la diversité des missions. C’est l’aspect qui fait, selon moi, l’attrait principal de mon métier. D’une part, parce qu’il amène à découvrir des zones géographiques très différentes, mais aussi parce qu’il permet de travailler dans des entreprises aux typologies très variées : des PME, des multinationales… C’est aussi un métier pivot au sein de l’entreprise : il faut savoir travailler avec différents services. Enfin, si la vente demeure au cœur du métier, je suis amené à m’impliquer dans différents projets que ce soit au niveau du contrôle de gestion, du marketing, de la communication, du marketing, de la gestion de ressources humaines… Il permet aussi de développer des compétences techniques en viticulture, œnologie et dégustation. Bref, on ne s’ennuie jamais !
C’est un métier où on trouve toujours du travail ! Il y a toujours un marché en croissance sur lequel développer des vins premium. Il n’y a pas beaucoup de branches d’activités dans lesquelles un commercial peut exercer en sachant qu’il est soutenu par l’arrivée de nouveaux consommateurs ! C’est très motivant ! Après, il faut savoir que c’est un métier qui demande beaucoup d’implication, notamment parce qu’il amène à voyager. Il est alors important de savoir trouver un équilibre de vie. Je pense qu’un jeune diplômé à toutes ses chances. Il a deux atouts : l’énergie et de la disponibilité !
Mon diplôme en poche, j’ai appris le commerce international chez Louis-Dreyfus, d’abord en Espagne, puis en France, dans le négoce de foie gras pour la restauration. Puis, je me suis tourné vers le vin, une partie de ma famille étant composée de producteurs en Champagne et l’autre en Val de Loire. J’ai commencé chez Lanson, en Champagne, où j’ai d’abord développé les marques de la maison sur les marchés asiatiques et dans la péninsule Ibérique, puis vers l’Amérique du Sud. Après six ans, je suis entré chez Rémy Cointreau, notamment pour les maisons Piper, Charles Heidsieck, Rémy Martin et Louis XIII où j’ai découvert de nouveaux marchés : la Scandinavie, les Pays-Bas ou encore la Grande-Bretagne. Au cours de cette expérience, en plus du développement de marque, j’ai aussi pu m’impliquer dans le contrôle de gestion et le management d’équipes. Cinq ans plus tard, j’ai intégré Estandon Vignerons, leader de la production des vins de Provence. Aujourd’hui, je m’occupe du développement des marques de cette union de domaines et coopératives sur les marchés à l’export vers le monde entier. Ma mission intègre aussi la construction et la mise en œuvre d’une stratégie de marketing.
Après des classes préparatoires en section commerciale, j’ai intégré l’Inseec de Bordeaux.
Ce n’est pas simplement remplir des bouteilles. Embouteilleur à façon, c’est un métier bien plus riche et passionnant. Avant l’étape du remplissage des bouteilles, il y a tout un travail de stérilisation du matériel, de filtration du vin… Après, on prend en charge le vin et c’est une grande responsabilité. Nos clients nous confient leur bébé, qu’ils ont mis trois à quatre ans à élaborer. Et on ne confie pas son enfant à n’importe qui ! Il faut un vrai respect du produit et une conscience du vin.
C’est un travail qui demande un bon relationnel car il faut savoir tisser un lien de confiance avec les vignerons chez qui nous nous rendons. Il faut également une bonne adaptabilité : on exerce tous les jours la même tâche mais dans des conditions variées et chez des personnes différentes. Face à ces contextes hétéroclites, la réactivité, la logique et la polyvalence sont essentielles. Il est également important que le rythme de travail soit calé sur le calendrier des vignerons. La période de mise en bouteille s’étend ainsi de décembre à début août. Les journées peuvent aussi être longues.
En 1984, après avoir exercé le métier de mécanicien automobile et nautique, j’ai découvert celui d’embouteilleur. Cela m’a tout de suite passionné. En 2003, j’ai pu créer ma propre société et acheter mon premier camion d’embouteillage. Obtenir la confiance de mon banquier n’a pas été chose aisée : je suis allé voir sept banques avant de trouver quelqu’un prêt à me suivre. La méconnaissance du métier est un handicap pour convaincre de la pérennité économique du projet. Aujourd’hui, j’ai trois camions et je gère l’entreprise avec Nicolas Bénet, mon associé. C’était mon stagiaire et je l’ai embauché en 2003. Aujourd’hui, il a même créé sa propre société en parallèle.
Je dispose d’un CAP de mécanique. Il n’y a pas de diplôme pour être embouteilleur et toute personne motivée peut prétendre à un poste. Elle sera formée sur le tas, comme je l’ai été. Une formation manque cruellement. L’Association de promotion de l’embouteillage mobile développe des modules de formation mais il faudrait amplifier l’offre.
On réalise à la machine les travaux saisonniers : les rognages, les effeuillages, les vendanges… Et on applique les produits. Il faut une grande expérience pour employer correctement ces matières actives de plus en plus dangereuses. Le Certyphyto est indispensable pour y arriver. Il faut être à la fois un conducteur, ne serait-ce que pour la sécurité et parce qu’une erreur ne pardonne pas (c’est tout de suite un pied coupé ou un outil cassé), mais aussi un opérateur expérimenté, pour adapter l’outil à la stratégie du client (et aux divers stades des vignobles). Au jour le jour, c’est très diversifié. En prestation, on arrive sur un chantier que l’on ne connaît pas dans la majorité des cas, même si le coordinateur de chantier nous informe du travail et du matériel en amont. Souvent, c’est pour un coup de rattrapage, et l’on ne sait pas à quoi s’attendre. Cette diversité est une richesse. Cela peut sembler compliqué, mais on apprend avec l’expérience. Le prestataire intervient souvent pour un coup de rattrapage ponctuel, mais de plus en plus de la gestion complète de propriété pour des travaux mécaniques nous est confiée.
Il ne faut pas être trop sûr de soi. Il faut savoir surtout écouter. Je vois des candidats qu’on forme et qui ne suivent pas nos instructions. Le problème, c’est qu’il n’y a pas cinquante manières d’utiliser un outil, il y en a une. En revanche, il y a de nombreuses façons de faire n’importe quoi. Et si l’on se trompe, même si l’on rate, il ne faut se laisser dégoûter par un échec.
Je suis sorti avec le Brevet Professionnel Agricole en juillet 1973, avec l’option viti-vini. En août, j’étais embauché comme tractoriste par mon oncle, dans l’Entre-deux-Mers. J’avais la formation technique et j’ai appris la pratique. Après 18 ans de travail, j’ai connu un licenciement économique. J’ai profité de deux mois de chômage pour me former à la gestion et j’ai lancé mon entreprise d’élevage de gibier. Mais en 1999 la tempête a tout cassé…
En 2003, j’ai rejoint la société Banton Lauret. J’ai pu me reconnecter au machinisme et vérifier que je n’avais pas oublié grand chose. A part les évolutions techniques. Ce n’est plus le matériel que j’ai connu, les machines d’alors sont ringardes par rapport aux systèmes hydrauliques actuels. Technologiquement, on est au top et les machines sont de plus en plus simples à gérer. Dans mon entreprise, je suis formateur : je transmets mon expérience aux nouveaux candidats. Je serai bientôt à la retraite, et j’espère qu’il y aura des jeunes pour continuer le travail !
Il s'agit de préparer des commandes passées sur internet et à destination de toute la France. Nous préparons pour le compte de nos clients des vins, des alcools, des produits d'épicerie fine... En tout ce sont plusieurs milliers de références ! Je passe 80 % de mon temps au volant en suivant un schéma de destination selon les demandes des clients (en messagerie standard ou en express). Les commandes sont regroupées dans nos systèmes d'informations et arrivent au fur et à mesure. Je collecte les produits à leur emplacement et je les distribue aux équipes de préparateurs. Il ne faut pas se tromper, préparer trop vite, c'est risquer de mal faire, en percutant un autre préparateur ou en préparant trop de produits.
Il faut rester attentif. Même si on le connaît il faut bien suivre le chemin de picking et prendre le temps de klaxonner à chaque intersection… Il ne faut pas avoir peur du chariot, mais rester soi-même.
J’ai rejoint Dartess en 2011, d’abord pour un mois d’intérim. C’est devenu un emploi durable. Je suis rentrée à la préparation de commandes sur table, réalisant les emballages. Je suis ensuite passée sur chariot.
Il y a trois ans, j’ai suivi une formation d’évolution pour apprendre la conduite de chariot-élévateur. C’est très facile à apprendre, il faut juste rester attentif.
La base du métier aujourd'hui, c'est clairement être l'intermédiaire entre les producteurs (vignerons ou maisons) et nos clients (revendeurs, distributeurs). Je travaille auprès de deux circuits, le réseau traditionnel (CHR, cavistes, grossistes) et la grande distribution. On passe beaucoup de temps dans le vignoble, à sélectionner les producteurs qui présentent les meilleures qualités de vins, mais aussi des prix cohérents par rapport au marché. Il ne suffit pas de produire de bons vins, il faut veiller à ce que les politiques tarifaires et de commercialisation des vignerons ou maisons soient cohérentes ! Aujourd'hui, nous apportons également une certaine expertise à nos clients, tant sur le marché, les tendances, les succès et échecs, etc... : apporter un vin et un prix ne suffit plus ! Chaque jour, nous mettons en jeu notre crédibilité, il faut être sérieux, pointu sur ses choix, tant qualitatifs que tarifaires. Enfin, compte tenu de notre expérience au contact des acheteurs et consommateurs, nous sommes aussi de plus en plus sollicités par nos partenaires pour les assister, les conseiller sur leur politique tarifaire, sur des choix marketing et même parfois sur les styles de vinifications à apporter à telle ou telle cuvée.
La première clé, c'est la passion, il faut aimer ce que l'on fait car cela demande beaucoup de temps et d'investissements. La seconde clé est d'être une personne de relation et de contact. Avec les producteurs et les clients, il est intéressant de ramener l'humain au centre. Avoir un prix ne suffit pas. Il faut être organisé et sérieux. C'est une vraie gymnastique intellectuelle de gérer la diversité de son portefeuille de vins et les différents modes de fonctionnement de ses clients.
J'ai suivi une licence spécialisée dans la commercialisation des boissons, à l'ICN de Nancy. Comme je suis passionné de vins et champagnes, dès que je l'ai pu, je m'y suis spécialisé. A la fin de mes études dans le secteur traditionnel, j'ai rejoint mon père, qui était agent commercial pour la grande distribution dans le Nord-Est. Et comme le monde du vin est tout petit, on m'a rapidement demandé de m'occuper aussi de commercialisation en restauration. J'ai gardé ces deux casquettes jusqu'à créer deux entreprises distinctes, une pour la GD et une pour le « trad ». J’ai un associé qui gère le quotidien.
J'ai eu la chance de créer en 2002 mon portefeuille sur le réseau traditionnel. Aujourd'hui, ce ne serait plus possible sans une assise financière importante pour racheter des cartes majeures. Le marché s'est resserré. Concernant la grande distribution, le métier évolue, il faut réaliser un vrai travail de fourmi avec plus de services et de proximité. Les demandes et besoins de nos partenaires et de nos clients font que de nombreux agents commerciaux sont obligés de devenir «agence commerciale» et recruter ce qui ouvre des besoins en emplois.
Nous travaillons sur des machines très différentes : machines à vendanger, enjambeurs… Et nous intervenons dans différents domaines comme l’électricité, l’hydraulique ou encore la motorisation. Chaque journée est différente.
C’est un travail où le marché de l’emploi est porteur. Il y a beaucoup de concessions qui recherchent des mécaniciens. Ce travail est à horaires fixes, sauf pour quelques périodes où il y a des astreintes le week-end, notamment lors des vendanges. Pour exercer ce métier, il faut être motivé et rigoureux. C’est un métier qui demande un bon sens de l’écoute, que ce soit au sein de l’équipe avec laquelle on travaille mais aussi avec les clients. Il faut aussi savoir garder son calme et se maîtriser, notamment lorsque l’on est confronté à un client.
J’ai débuté dans une société de maintenance en matériels. C’était une petite structure et j’ai souhaité évoluer pour travailler chez un concessionnaire. Puis, je suis devenu enseignant dans un CFA pendant cinq ans. La mutation de ma femme nous a emmenés en Bretagne où j’ai travaillé dans le machinisme des travaux publics. Nous nous sommes ensuite installés en Loir-et-Cher. J’ai alors enchaîné des expériences diverses pour me familiariser aux différentes cultures du département. Enfin, je suis entré chez DMS 41. Mon expérience en tant qu’enseignant m’a aidé à savoir manager les équipes.
J’ai suivi un cursus classique : CAP, BEP et Bac Pro, en maintenance des matériels parcs et jardins, agricoles et travaux publics.
C’est un métier très exaltant ! Il est surtout en pleine mutation et c’est cela qui le rend passionnant. On peut penser que nous sommes des vendeurs de produits phytosanitaires. Mais c’est n’est plus du tout le cas. Le cœur de mon métier est d’abord de conseiller les viticulteurs sur leur protection du vignoble en suivant une préoccupation cardinale : celle d’assouplir les plans de traitements pour n’avoir recours aux produits phytosanitaires que lorsque cela est nécessaire. Mon métier m’amène aussi à introduire certains produits de biocontrôle dans les programmes, comme les engrais foliaires, et me permet d’acquérir de l’expérience sur leur utilisation en fonction des millésimes. Le facteur millésime est d’ailleurs un aspect très enthousiasmant de mon métier : chaque année, c’est différent ! En quelque sorte, avec mon métier, je participe tous les jours à cet enjeu de société : aider les viticulteurs à construire des programmes les plus respectueux de l’environnement !
C’est un métier qui demande un gros engagement de temps ainsi que de l’autonomie car on se rend seul chez les viticulteurs. Il demande aussi un grand sens du contact humain : d’ailleurs, on en apprend tous les jours en rencontrant de nouvelles personnes ! Il faut aussi une certaine curiosité car, comme je l’ai dit, c’est un métier en mutation qui s’adapte aux grands enjeux de la viticulture d’aujourd’hui.
Lorsque j’ai obtenu mon BTS viti-œno, j’ai travaillé comme responsable technique dans les vignobles et au chai de trois domaines bordelais. Puis, en 2000, j’ai entendu dire que Vitivista recherchait des techniciens. J’ai postulé et cela fait seize ans que j’y travaille en tant que technicien conseiller préconisateur, un nouveau nom pour désigner un technico-commercial.
J’ai suivi un BTS viti-œno en alternance à l’Institut rural de Vayres. J’ai bien apprécié l’alternance car on applique tout de suite ce que l’on apprend. Il est ainsi aisé de retenir les enseignements. J’avais 25 ans et, auparavant, j’avais travaillé dans le négoce de bananes. Il faut noter aussi que l’entreprise pour laquelle je travaille m’a formé dans différents domaines comme la reconnaissance des maladies cryptogamiques et des phénomènes carentiels.